[Art Rock] Tout plaquer et partir vivre à Saint-Brieuc

Vous savez quoi ? Il y a quelqu’un qui a eu la bonne idée de m’inviter à Art Rock, et comme j’aime la musique à peu près autant que la cuisine, j’ai dit ok.

J’avoue que j’en rajoute légèrement avec ce titre : avec tout le respect que j’ai pour les Briochins, ça ne me démange pas non plus totalement d’aller vivre dans leur ville (surtout que je tiens à la vie et que la conduite et les habitants du 22, c’est pas un truc super compatible)(et ne criez pas au scandale, j’ai des témoignages de gens qui conduisaient tout à fait normalement avant de déménager là-bas et de se mettre à conduire mal).

Mais trêve de préjugés, passons plutôt à mon week-end à Art Rock. Tout s’est bien passé, si ce n’est ma sœur qui a dit ‘ll n’y a pas de hasard dans la vie » pour m’embêter (c’est chiant les petites sœurs, non ?). Pour la musique, j’imagine que vous avez d’autres sources d’information et que vous n’attendez pas impatiemment mes chroniques sur le concert de Thérapie TAXI (c’était bien) ou de Jungle (c’était bien aussi).

Déjà qu’on ne sait pas si vous attendez impatiemment les recettes… C’est bête parce que j’ai pourtant une recette de scotch eggs végétariens vachement sympa (avec des champignons à la place de la chair à saucisse) et je me suis découvert une passion pour le Khao Pad (à cause de Chawp Shop).

Donc, on dit que la musique, c’est ailleurs ? Même si on aime tous beaucoup ça et qu’on est du genre à écouter le même morceau 10 fois parce que quand même il est vachement bien ? (Je vous connais par cœur).

Parce qu’à Art Rock, il y a un truc cool qui s’appelle Rock’n’Toques et c’est de la BOUFFE ! Ca veut dire que tout le week-end vous pouvez oublier vos projets de faire un régime à base de frites ou de vous nourrir uniquement d’energy balls (ma nouvelle passion). A la place : des petits plats mitonnés par des chefs en écoutant de la musique. Et les assiettes ont sacrément de la gueule ! M’est avis que les amateurs de dessert n’ont pas été déçus.

De mon côté, j’ai même fait honneur à celui préparé par Lionel Hénaff alors qu’il y avait du café dedans et que j’ai clairement raté l’étape classique du « maintenant t’es grande, tu bois du café comme les adultes« . Mais j’aime bien ce type que je ne connais pas alors j’ai mangé son dessert au café et j’ai même trouvé ça bon.

Côté salé, je me suis bien régalée aussi, avec des coups de cœur plus ou moins marqués mais dans tous les cas ce n’est jamais décevant. Les prix sont corrects et il y a un tel travail… ceux que j’ai pu entendre se plaindre de la quantité des portions ou d’autres choses sont sacrément gonflés (oui j’ai failli me battre en faisant la queue mais un bon festival est un festival avec de la bagarre, non ?).

Le brunch du dimanche par exemple, c’est 15 euros. A Rennes, la plupart des brunchs sont à plus de 20 balles : quand c’est pour du fait maison dans un endroit cool, ça me va mais c’est aussi le prix des buffets à volonté où je pense que le fait maison doit être anecdotique. Là, on a presque un plateau de brunch gastro à 15 euros…

(Un drapeau tricolore sur ce blog, on aura tout vu)

Au bar, je n’ai pas réussi à me faire vendre une bouteille d’eau alors qu’on n’en avait plus une goutte avec ma sœur (parce qu’on s’était lavé les dents et le visage avec, on peut aimer la bagarre et avoir un minimum d’hygiène). Il voulait bien nous donner des verres d’eau minérale mais pas nous vendre une bouteille, j’en déduis que je ne suis pas assez convaincante. D’habitude mon charisme m’ouvre pourtant toutes les portes…

En plus il a trouvé bon d’ajouter que comme tous les ans, il allait passer sa journée à servir des verres d’eau « parce que le dimanche, les gens veulent des verres d’eau« . Epais mystère.

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ? Ca faisait une paye dis-donc ! Ca va toi ?

— ben oui, ça va. A part que vous ne publiez plus de recette et qu’on a vraiment peu l’occasion de gratifier ce blog de nos éclairantes interventions

— j’étais occupée, c’est pour ça

— occupée, occupée… le temps ce n’est pas une question de l’avoir, c’est une question de le prendre. Ou pas !

— on avait pas dit qu’on arrêtait les trucs de développement personnel/philosophie sur ce blog ?

— vous allez pas nous gonfler alors que vous publiez un truc tous les 6 mois ?

— wwwwoooooooooooooo il se passe quoi là ? T’es de mauvais poil ?

— on se permet de l’ouvrir et tout de suite « on est de mauvais poil » ? La vie est plus facile quand on ne se remet pas en question, c’est sûr

— bon. Si je publie des recettes, ça ira mieux ? Tu seras moins énervé ?

— oui

— ok, alors faisons ça, j’arrête les festivals et je reprends les recettes. Et ça va aller

— merci »