Do it yourself : le cheese naan

Mis à jour le 5 juin 2017 par Mme DansMaCuizine

Dans la vie il faut savoir prendre des décisions. Donc, bim mercredi dernier, journée de récup, on a décidé que les naans seraient au menu de toutes les journées de récup de toute la terre. Heureusement pour moi, j’ai réussi à convaincre tous les membres de la famille.

 
Il faut dire qu’en coulisses je déploie pas mal d’énergie pour, l’air de rien, proposer à chacun la version qui lui conviendra le mieux. Pour les naans, je me contente avec bonheur d’une version au fromage mais je sais que ça convaincra pas tout le monde comme repas. Rigolus, si, parce qu’il aime la pâte comme tous les enfants. Mais si, vous savez bien, les enfants adorent toutes les pâtes : brisée, feuilletés, sablée, sucrée, levée… Même son grand frère de 15 ans a du mal à résister à la tentation.

Comment faire des naans pour toute la famille ?

J’ai utilisé la recette d’un bouquin de Marabout qui s’appelle « Lassi, Cheese Nan, Tandoori & Cie » (dans la collection Les Petits Plats). Il y a juste un truc qui me pose question c’est la présence dans la liste des ingrédients : la pincée de levure fraîche. J’associe la levure fraîche à une pâte levée… qui prend le temps de lever, généralement plus de 15 mn.

Là, sans temps dédié à cette merveilleuse activité, je ne comprends pas bien comment agit la levure fraîche. J’ai testé avec un temps de levée plus important et aussi avec plus de levure + un temps de levée plus important. Eh bien ça ne change pas grand chose si vous voulez mon avis. Je pense que tout réside principalement dans le façonnage et la cuisson.

Mon conseil ultime : si vous n’êtes pas satisfait de votre premier essai, faites en absolument un nouveau !

Les cheeese naans, c’est facile

Mais c’est pas pour ça que c’est gagné d’avance, hein.

Les ingrédients

• 500g de farine (T65 pour moi)
• 1 œuf
• 50g d’huile
• 150g d’eau froide
• 1 càs de sel
• 1 yaourt nature
• 1 bonne pincée de levure

On met la farine dans un saladier, on fait un puits et on y met tout le reste des ingrédients. On mélange d’abord le milieu avant d’incorporer la farine petit à petit.

On obtient une boule de pâte un peu collante mais pas trop qu’on laisse reposer 15 mn.

Ensuite, il faut farcir les naans et les faire cuire.

L’idée, c’est de former une aumonière autour de votre farce. On l’aplatit légèrement à la main et on laisse reposer à nouveau 10 minutes.

Ensuite, on étale encore avec les mains avant de passer au rouleau.

Si vous êtes doué comme une manche, c’est là que ça risque de mal se passer mais n’abandonnez pas, ok ? Commencez-donc avec une farce uniquement au fromage frais, c’est bien plus facile qu’avec une farce plus consistante avec des morceaux.

Ca vaut le coup de s’appliquer puisque les naans sont super quand la pâte est bien fine. Pas de panique, c’est bon quand même si vous obtenez un naan un peu épais et vous ferez mieux la prochaine fois.

Pour la cuisson, une poêle bien chaude, pas de matière grasse et c’est marre. J’utilise ma fidèle mais néanmoins très lourde poêle en fonte, elle fait ça super bien.

Le naan, c’est pas mal avec les plats indiens mais c’est aussi pratique en mode sandwich. Les jours de RTT, c’est ce que j’amène à Fend-la-bise quand je vais le récupérer à son entrainement de sport beaucoup trop dangereux. Il aime bien.

Rigolus a quant à lui annoncé que c’était la meilleure chose au monde qu’il ait jamais mangé. J’apprécie toujours son sens de la mesure quand il flatte mon égo de mère idéale (n’oublions pas que je suis cette même personne qui prépare des terrines de quinoa aux courgettes, je ne suis pas une mère idéale toute l’année).

Bref, pour terminer sur les naans, c’est un peu comme les tortillas, il y a un petit coup de main à prendre mais c’est super facile. Je dirais bien que c’est uniquement une question de bonne volonté mais je ne voudrais pas vous mettre la pression. On avait dit que c’était pas le but de ce blog je crois 🙂

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ?

— on a un peu la flemme d’essayer en vrai. Ca a l’air assez chiant à faire globalement.

— ben c’est sûr qu’avec un poil dans la main, c’est un peu plus « chiant » à faire.

— dites-donc, on ne vous permet pas de nous juger comme ça, c’est un peu facile

— tu pleures avant de te faire mal aussi, c’est fatiguant

— ah vous voyez, vous trouvez aussi que c’ets fatiguant comme recette !

— ok, je laisse tomber… »

 

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