Tout n’était peut-être pas parfait mais il y a eu de délicieux moments. Autant se rouler dedans plutôt que d’ouvrir les yeux sur la triste réalité : après les week-ends de quatre jours, c’est fini les vacances.
Oui les vacances. Parce que j’ai décidé que les vacances, c’était tout ce qui dépassait la taille d’un week-end normal. Par exemple, ce week-end de Pentecôte : paf, vacances.
Mon fils aîné (que je ne peux vous montrer parce qu’il est devenu très moche depuis sa décoloration capillaire. Une sombre histoire de rugby et de coupe de France, de tête littéralement brûlée par le coiffeur et de cheveux qui pourraient désormais servir à récurer des trucs comme de la rouille) a de nouveau surfé.
Ça faisait longtemps parce qu’avec le bac, le permis et les 18 ans d’environ toute la Bretagne à fêter, il était très occupé. Ça lui a fait drôlement plaisir d’aller surfer, tellement plaisir qu’il ne parle plus que de ça. Avec notamment du : « rigolez mais vous ferez moins les malins quand vous viendrez surfer avec des boards en bois de quarante mètres de long et que moi je viendrai avec un surf que je sortirai de ma poche pour le déplier ».
Oui parce qu’il était très content de sa session et dans sa tête, il est déjà en train de surfer sur toute la planète, mais pour l’instant, fils, ta barrière de corail, elle est à Plouharnel.
J’ai commencé un article pour vous parler de cette rouelle de porc cuite au feu de bois. Parce qu’elle était divine. Je n’en rajoute même pas un peu : divine chaude à la sortie du feu, divine froide le lendemain midi.
Du coup, mon esclave de cuisine a essayé de reproduire ça sur le barbecue. On a d’abord été un peu déçus de ne pas retrouver la perfection du feu de bois même si c’était très bon, puis tout à fait satisfaits lorsqu’on l’a redécouverte froide, avec son bon goût et son absence totale de sécheresse. Je reste donc complètement épatée de ce qu’on peut faire de cette viande bon marché. Et je vous en reparle quand la cuisson et l’assaisonnement seront suffisamment précis pour êtres partagés.
J’ai aussi eu envie de tester de la mozzarella in carrozza et ça a été une bien chouette découverte ! Ces trucs si simples qui sont à la fois si délicieux m’enthousiasment terriblement. Là, on a de la mozzarella coincée dans du pain de mie et on fait frire le tout, après passage dans un mélange œufs et lait. Très très réjouissant ! Très valable pour un article…
J’en ai fait deux fois en moins d’une semaine et peut-être que ce truc croustillant et fondant va devenir un summer hit (les deux fistons qui n’aiment pas la mozzarella, aussi appelée « le fromage qui ne sert à rien » même quand elle est truffée ou en version burrata, n’ont eu aucun méchant commentaire. La friture, ça vient à bout de tout)(sauf du navet).
En parlant de summer hit, ça sent l’heure de se remettre aux dakos.
Ça, c’est la petite bouille de Rigolus le matin tôt. Dans la nuit, à la marée montante, il m’avait réveillée en chuchotant « Maman, on entend la vagues« . C’était bien doux.
J’aime bien cette photo (c’est beau le sable) mais ne vous y trompez pas, je ne milite pas en faveur de la peinture sur galets. Mais un petit de temps en temps, j’aime bien. Je ne voudrais pas que vous me confondiez avec les hippies de la forêt de Brocéliande qui font des tonnes de tas de pierres, tellement que ce n’est plus du land art mais un truc qui donne envie de mettre des grands coups de pied dedans (ça va, je ne le fais pas)(parce que je ne crois pas que la violence soit une solution)(enfin je ne crois pas que ce soit toujours la solution)(disons que c’est une solution parmi d’autres).
Sur ce, je vous laisse à vos vies trépidantes et je retourne me brûler avec la vapeur de la décolleuse à tapisserie. Respect et robustesse à vous !
Aaaaah mozzarella in carrozza… ici, juste mozza en tranches, chapelure, oeuf battu, chapelure, et hop poêle huile chaude… comfort food terrible !
(et j’ai une rouelle de porc dans le congel didon… mais pas de barbeuc)
il y a de la bière et de la friture, ça peut aider 🙂
http://www.slate.fr/podcast/175068/les-navets-cest-meilleur-en-beignet
J’adore son podcast, il fait envie, il est joyeux ! Même quand il parle de navets en beignet. J’avoue que j’ai envie d’essayer 🙂