Tapas, la récidive ! A nouveau, on commence par les toasts à la poêle et à l’huile d’olive et on prend deux minutes pour assembler dessus les ingrédients qui vont bien. Si vous en doutiez, l’avocat et le basilic s’aiment d’amour tendre, mettez-les ensemble vous verrez. Ils nous feraient presque des petits.
D’ailleurs ce serait sympa s’ils faisaient des petits avocats parfumés au basilic. Ceci dit, des humains doivent déjà y travailler quelque part dans un sombre labo de l’upside down.
Bon, si vous voulez mon avis, les tapas sont tout indiquées comme remède à la descente. Pour ceux qui sont par exemple en descente de l’automne. Vous pouvez aussi faire appel à la sangria sauf si vous êtes dans votre mois de ramaliche comme des gens que je connais (oui j’ai des amis marrants, et j’espère que vous aussi)(on dit que je ne vous explique pas le concept de ramaliche).
Ceci dit, si vous êtes en descente à cause de l’automne, je me demande comment sera votre moral à la fin du mois de novembre. Ou pire, en janvier. Moi je fais de sales descentes en janvier, c’est très moche à voir.
Les tapas de gotchial au pesto, c’est la vie
(Parce que la Presqu’île de Rhuys, c’est la vie. Parce que l’océan c’est la vie)
Les ingrédients des tapas qui soignent la descente
- X tranches de Gotchial (au moins 36 par personne à vue de nez)
- Du pesto maison (il y a encore de basilic dans le jardin de mon beau-frère)
- Les toutes dernières tomates du jardin de Jean-Claude (elles sont trop bonnes, do you know Jean Claude my father ?)
- De l’avocat parfaitement mûr
- Du chorizo (prononcez « Tcholrlrlrlrissoo » pour vous la péter)
Comment on fait ?
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Faites des chips de Tcholrlrlrlrissoo (comme on avait déjà fait pour les tapas d’œufs)
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Dans la même poêle toastez les tranches de Gotchial (comme on avait aussi déjà fait pour les tapas d’œuf)
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Etalez le pesto sur chaque tranche (généreusement parce que même si on n’est pas forcément très malins, on n’est pas de pinces)
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Découpez de très fines tranches de tomates et d’avocat et dressez-les sur le gochtial les unes après les autres (si vous préférez les roues de tracteurs, faites-vous plaisir mais de mon point de vue, la finesse des tranches permet un réel équilibre des saveurs).
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Ajoutez la chips de Tcholrlrlrlrissoo et c’est parti pour épater votre palais et vos copains s’il vous en reste.
Ce qui se passe quand on croque la première bouchée, c’est qu’on est tout content et tout heureux parce que c’est très bon.
Mais c’est très bon également si on est malheureux et quitte à chialer, autant le faire avec le ventre plein (oui, je sais, je serais tout à ma place devant un ballon de rouge au comptoir à 8h du mat’ mais j’envisagerai cette option plutôt pour la fin de ma carrière).
Si vous n’avez pas de gochtial sous la main parce que vous vivez beaucoup trop loin de la Presqu’Ile de Rhuys (et ça vous fait une bonne raison de chialer), utilisez un pain au lait à la texture ferme. Ce ne sera pas pareil m’enfin… c’est vous qui avez choisi d’habiter à Paris ou au find fond de l’Auvergne (très joli coin d’ailleurs).
Ou alors vous repartez avec plein de gochtial de vos prochaines vacances bretonnes et vous les congeler pour les soirs de détresse. Celui de Saint-Armel est évidemment l’incontournable, j’aime moins celui de la Biscuiterie des Vénètes mais il me semble qu’il y en a un correct à Ploemel (je ne l’ai pas goûté, c’était pour offrir).
« Madame Dansmacuizine ?
— yes my dear ?
— vos tartines, là, c’est pas de la comfort food qui peut soigner la descente. La comfort food, c’est chaud et ça ne se mange pas avec les doigts
— bah alors là, toi et moi ça va mal se mettre sur ce coup-là. La comfort food, c’est un truc qui réconforte et si ce truc c’est de la glace menthe-chocolat ou une purée de navet, ça marche et on ne juge pas (ou du CARPACCIO)
— vous n’êtes pas sérieusement en train d’imaginer que des gens puissent se faire de la purée de navet quand ils n’ont pas le moral ??
— bof
— et si c’était le cas, vous seriez la première à les juger en plus
— non
— si
— non
— si
— DE LA PUREE DE NAVET !! QUI NE JUGERAIT PAS DES FOUS PAREILS ?? Moi présidente on ne laisserait pas trainer dans les rues des individus si dangereux…
— ah ben voilà, quand on insiste un peu… »
