La sangria, je m’en passais assez bien depuis un voyage scolaire en Espagne en 4e. Jusqu’à cet été. Oui parfois, changer d’avis me prend du temps. Voire beaucoup, beaucoup de temps.
Parce qu’en fait, la sangria, c’est chouette. Attendez encore quelques années et je partagerai une recette de punch. Et puis vers 2067, je vous raconterai comment faire du pastis vous-même.
La sangria, c’est facile
Les ingrédients de la sangria
- 1 bouteille de vin rouge jeune et fruité (Syrah, Grenache, Pinot noir…)
- 75 cl de limonade
- 70g de sucre
- 1 càc de cannelle moulue ou en bâtons (mais vous faites bien comme vous voulez)
- 1 gousse de vanille de Madagascar (ou 1 càc si la vanille n’est pas trop forte)
- 8 cl de jus de citron jaune
- 1 banane
- 1 orange
- 1 pomme
Comment faire de la sangria ?
- Coupez les fruits en petits cubes
- Les mélanger aux autres ingrédients
- Laissez reposer une nuit avant de déguster
Bon, j’ai dit « coupez en petits cubes » mais on va dire que si vous avez envie de faire des tranches pour les bananes, personne ne vous en voudra. Quant aux proportions, vous avez le droit de les changer en fonction de vos goûts, ce n’est pas la brigade de surveillance de ce blog qui vous en voudra. D’abord parce qu’elle n’existe pas, et ensuite parce vous êtes des esprits libres et que je suis la dernière à m’en plaindre.
Quelques petites choses à savoir à propos de la recette de la sangria
- les assaisonnements sont à rectifier en fonction du vin choisi (et de vos goûts : on va dire que si vous n’aimez pas la cannelle, ne vous infligez pas ça)(pourtant c’est dommage parce que c’est super bon la cannelle)
- en cas d’urgence (il est 3h du mat’, il n’y a plus que des légumes dans la bac à bières du frigo), vous pouvez confectionner une sangria et la boire tout de suite. Les alcooliques apprécieront moins la salade de fruits de fond de verre mais qu’ils s’estiment déjà heureux que vous soyez à ce point plein de ressources. Et — je suis la première à m’en étonner — ça peut aussi marcher avec du Schweppes Agrumes. « Quand rien n’est certain, tout est possible » !
- j’ai bien aimé cet article de Slate qui raconte qu’il n’existe pas de recette traditionnelle de sangria
- avec du jus de raisin à la place du vin rouge, on fait facilement une version sans alcool de la sangria et contre toute attente, je milite pour qu’on se casse un peu à faire des boissons sans alcool un peu sympas (ce n’est pas parce qu’on ne boit pas d’alcool qu’on a envie d’entendre « j’ai un reste de Coca sans bulles et, oh attends, il doit me rester une carafe d’eau du robinet »). Les enfants, les gens qui n’aiment pas l’alcool, ceux qui ne le supportent pas et les femmes enceintes vous disent déjà merci
- vous connaissez la troussepinette ? Moi oui, mais seulement depuis quelques semaines et un passage aux Domaines des Ormes. On en reparlera, c’était juste pour vous dire de rester vigilants face aux sirènes du marketing. Découvrez votre propre Spritz et devenez qui vous êtes !
« Madame Dansmacuizine ?
— oui ?
— la sangria, ce n’est pas trop sucré comme boisson par rapport à vos goûts ?
— si
— donc vous n’aimez pas ça ?
— si
— mais ça n’a aucun sens
— je suis ambivalente sur le plan culinaire, je ne vois pas où est le problème
— le problème, c’est qu’il faut avoir des principes dans la vie et si on n’aime pas les boissons sucrées, on n’aime pas la sangria. Et c’est valable pour vous aussi
— ah non, ici c’est c’est un blog de hippie, on fait ce qu’on veut
— c’était pas un blog de punk à l’origine ?
— ce blog est aussi ambivalent sur le plan des courants de contre-culture
— c’est un sacré bordel cette histoire
— bah non, hippunk, franchement je ne vois pas où est le problème… »
