C’est pas cette robe que je voulais mettre

Ce dimanche était tout pété ou c’est moi ? J’espère que c’est moi et que le vôtre était particulièrement satisfaisant.

Je m’étais dit « puisque c’est comme ça, je vais faire un dimanche en images avec des tas de photos super tristes« . Sans doute parce que j’étais un peu colère. Mais pas contre vous, et j’ai trouvé que ce n’était finalement pas très sympa de vouloir entrainer les meilleurs des lecteurs de tout internet dans ma descente (si vous voulez savoir le pourquoi de la descente, on a — entre autres —  annulé un voyage en famille, c’est pas la fin du monde mais c’était un projet 2018 auquel je pensais/travaillais beaucoup et là je suis en train de rayer tous les items de ma très longue liste de réjouissances associées à ce voyage).

Et puis le mieux, ça aurait été une photo de navet mais je n’ai pas de navet chez moi.

Je voulais aussi mettre la photo d’un livre assez pourri que je viens de finir (ça aurait été une photo vraiment triste non seulement à cause du livre en lui-même mais aussi parce que je l’ai quand même fini alors que la vie est si courte).

A un moment, je me suis dit « foutu pour foutu, je vais écouter Bill Callahan » (alors que je le sais bien que je ne dois pas écouter sa voix quand je suis en descente). Eh bien je n’ai pas tenu un morceau entier, je suis vite retournée à ce que j’écoute en boucle depuis le début du week-end, The Modern Lovers et Buzzcocks. Sauf que.

La descente, c’est un truc protéiforme et finalement, je suis revenue à Bill Callahan et c’était parfait.

J’ai aussi pensé aller au cinéma, c’est bien le cinéma quand on est en descente. Mais en regardant le programme je suis tombée sur l’annonce de l’avant-première de Gaston Lagaffe. Et ça, c’était franchement dur… (Par contre ça m’a quand même donné envie de voir The Mercy, l’histoire d’un Anglais qui décide de participer au Golden Globe pour gagner le premier prix et sauver son entreprise et sa famille de la faillite. C’est inspiré d’une histoire vrai qui ne s’est pas super bien finie mais bon, ça reste quand même un peu une histoire de marin).

J’aurais pu terminer avec une photo de la traditionnelle pizza du dimanche soir.

S’il y avait eu une pizza du dimanche soir.

Parce que oui, c’était un dimanche sans pizza du dimanche soir (alors que je sais faire pourtant preuve d’une détermination de malade pour préserver cette tradition) et aussi un dimanche sans brunch.

Certes mon petit-déjeuner a  souvent des allures du brunch et c’était le cas ce dimanche, mais quand même. Et puis le maquereau fumé au poivre que j’ai acheté cette semaine à la place de celui que je trouve habituellement chez Brin d’Herbe n’était pas du tout à la hauteur.

Une fois l’heure du déjeuner arrivée, je n’avais donc pas la moindre idée de ce qu’on pouvait manger. On a fini les restes d’hier soir et ce n’était pas si mal. Enfin, ça aurait pu être pire quoi.

Comme ce dimanche, qui aurait vraiment pu être pire. Une bonne raison pour arrêter de chialer.

(La photo purée de mangue/compote de pomme, en fait dans les pots, c’est de la purée de gingembre et de la purée d’ail, qu’est-ce qu’on se marre hein…)