Mis à jour le 11 décembre 2018 par Mme DansMaCuizine
En septembre, j’ai eu la merveilleuse chance de passer toute une semaine à Londres pour assister à la Social Media Week. Je suis tombée folle amoureuse de cette ville que j’ai redécouverte et de… sa bouffe.
Là, je ne fais pas allusion à l’agneau au petit pois sauce à la menthe mais à tout le reste : des food markets à tous les coins de rue, un choix complètement dingue… Certes, il y a un petit souci du côté des prix puisque le cerveau a tendance à rester en euros et que ce n’est pas encore à notre avantage mais ça n’a pas suffit à gâcher mon enthousiasme…
Durant cette semaine studieuse, nous nous sommes alimentées sur le lieu des conférences pour optimiser le temps et j’ai suivi un mono-régime à base de sandwich avocat-saumon… Sans m’en lasser une seconde. Du coup j’ai décidé de tenter de le reproduire par ici. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’avais choisi de le retrouver chaque jour. Pour l’étudier très précisément…
Dans cette version, j’ai troqué le pain de mie brun londonien contre un pain maison, inspiré par un colis reçu cet été et une recette que j’aime beaucoup, celles des petits pains algues et citron. Côté colis, merci Atelier Sésame pour la découverte de « Savez-vous goûter… les algues« , un livre de cuisine — et de découvertes — sur un thème… que vous avez probablement deviné si votre QI est supérieur à 2 (et les analytics du blog sur mes visiteurs me disent que c’est bien le cas).
J’ai testé cet été le tartare de dorade extrait de ce même livre lors de mon séjour à Gâvres. Poisson ultra ultra frais et assaisonnement top, on s’était super régalés mais l’unique photo ne rendait pas franchement justice à la recette imaginée par Julien Lemarié.
La pain cocotte blé noir et algues, c’est pas si compliqué
Les ingrédients
- 200g de farine de blé noir
- 300g de farine T65
- 300g d’eau tiède
- 20g de levure fraîche
- 1 càc de sucre
- 1 poignée d’algues Wakame
- le zeste d’un demi citron
- 1 càc de sel
On dissout la levure dans l’eau tiède et le sucre. On ajoute tous les ingrédients en terminant par le sel pour ne pas le mettre en contact avec la levure et on pétrit .
On fait lever une heure, on dégaze et on forme une boule qu’on dépose dans une cocotte en fonte sur un fond de papier sulfurisé (la mienne est un petit modèle Ikea). On fait à nouveau lever 30 mn.
On préchauffe le four à 200 degrés et on enfourne la cocotte fermée pour 45 mn.
On fair refroidir sur une grille avant de trancher.
Le sandwich avocat-saumon, c’est très simple
C’est finalement pas si évident de reproduire exactement le truc londonien quand même. Je pense qu’il faudra que je retourne à Londres très rapidement pour comparer. Ca tombe bien, Vueilling vient d’ouvrir un Rennes-Londres, ne vous formalisez pas si j’accepte de créer des recettes pour cette compagnie. D’ailleurs Ryan Air aurait pas mal besoin d’une collaboration avec une blogueuse – la blogueuse étant un peu le low-coast de la cuisine, ça match. On a d’ailleurs eu une discussion ubuesque avec le stewart à l’aller du voyage évoqué plus haut : « on va prendre ce sandwich » « ah ben y’en a plus de celui-ci », « alors celui-là ? » « ah j’en avais juste un et je viens de le vendre » « okkkkkk » « il me reste un panini jambon-fromage et un panini végétarien mais le végétarien est dégueu » « bon ben… deux panini jambon-fromage« .
Voilà, voilà… Le pire, c’est qu’on a apprécié tant on était affamées. Mais on était loin, bien loin, du sandwich avocat-saumon 🙂
Les ingrédients
- pain
- saumon frais rôti et refroidi
- avocat
- basilic
- câpres
- mayonnaise
- lait ribot
On dilue la mayonnaise avec un peu de lait ribot et on y ajoute du basilic ciselé et des câpres émincés.
On tartine deux tranches de pain du mélange.
On ajoute du saumon (soyez généreux, les morceaux dans celui de Londres faisaient environ 1km d’épaisseur) et de l’avocat, avec un peu de sel et poivre.
On referme et on déguste.
Alors, oui, faire le pain soi-même quand on a envie d’un sandwich, ça fait un peu de taff et c’est pas hyper pratique pour improviser. Mais, c’est le luxe d’un sandwich sur mesure et c’est quand même canon.
Concernant cette histoire de sandwich londonien, je dois bien avouer que trois tentatives ne m’ont pas encore permis de retrouver le goût de là-bas mais je ne m’avoue pas vaincue. Et je ne me plains pas, sur la route vers le goût bien précis que je garde en tête je pense que je vais croiser des tas de sandwichs fabuleux comme celui d’aujourd’hui !
« Mme Dansmakitchen ?
— yes ?
— franchement, c’est pas pour être désagréable mais on pense que vous n’allez jamais réussir à refaire un sandwich identique.
— on parie ?
— non mais vous êtes capable d’essayer pendant 15 ans, ça ne sert à rien de parier…
— tu dis ça parce que tu sais que je vais y arriver, VOILA !
— franchement ? Non.
— bon ben j’y retourne quand même… »
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