Mis à jour le 1 mars 2018 par Mme DansMaCuizine
Il parait que les Libanais mange le Fatteh bi Hummus au petit déjeuner : si c’est le cas, ils ont bien raison.
Je ne sais pas si je l’ai assez répété (ou si j’ai des lecteurs fidèles)(en vrai je sais grâce à Google Analytics) mais le yaourt en version salée ou accompagnement du salé, a été une véritable révélation pour moi. Avec le curry, avec le kedgeree, en salade… Je kiffe. Ce n’est pas cette merveille à base de pois chiches et d’ail qui risquait de me faire changer d’avis…
J’ai trouvé cet assemblage parfait dans le tout aussi parfait ouvrage « Liban » de Linda Louis (#coeuraveclesdoigts) dans la collection « épicerie du monde » aux éditions La Plage (encore #coeuraveclesdoigts, j’adore très sincèrement tous les ouvrages de ma bibliothèque acquis chez eux).
Le Fatteh bi Hummus, c’est vraiment très simple
Première preuve avec la liste des ingrédients pour 4 personnes :
La liste des ingrédients pour 4 personnes
- du yaourt grec (l’équivalent de 3 pots)
- deux gousses d’ail
- 30g de pignons de pin
- 100g de pois chiches (cuits, hein)
- du pain libanais
Mode d'emploi
- Ensuite, on assemble gentiment : on mélange l’ail frais râpé avec le yaourt et un peu de sel, on fait griller le pain pour le rendre croustillant (plus probablement à la poêle qu’au grille-pain).
- On fait aussi toaster les pignons dans une poêle sans matière grasse.
- Dans un bol, on met du yaourt, des pois chiches, du pain grillé puis du yaourt, des pois chiches et du pain grillé. On termine avec les pignons et on poivre.
- Et on dévore !
Le mélange des textures me donne encore des frissons dans le dos, le parfum de l’ail avec la fraîcheur du yaourt est sublime… C’est si simple et pourtant si parfait.
Pour les recettes à base de pois chiches, j’utilise presque systématiquement des pois chiches secs que je fais tremper une nuit avant de les faire cuire 45 mn à feu doux avec une pincée de bicarbonate, comme le précise la recette du livre d’ailleurs. Dès qu’ils sont manipulables une fois cuits, j’enlève aussi la peau. C’est pas compliqué une fois qu’on a le coup de main mais ça prend un peu de temps (oui, bon, pas mal de temps).
Selon moi, ça reste très valable et ça rend le pois chiche luxueux (oui quand je mets sur la table un truc qui m’a demandé d’enlever des tas de petites peaux chiantes qui collent aux doigts, j’ai l’impression de faire un merveilleux cadeau à mes convives).
« Madame Dansmacuizine ?
— oui ?
— on n’est pas super convaincus du coup pour l’épluchage des pois chiches…
— ah bon ? Tu devrais essayer quand même…
— ben c’est à dire qu’on a d’autres choses plus importantes à faire dans la vie
— quelles choses ?
— à peu près tout ce qui ne concerne pas « avoir des petites peaux de pois chiches collées sur les doigts »
— mouais, on fera un atelier un de ces quatre si tu veux
— ou sinon vous pouvez nous éplucher des pois chiches ?
— je dirais plutôt non… »
Oh oui, oh mioum !
Tu as bien raison d éplucher les pois chiches. Et oui les convives ne se rendent pas compte du temps que ça prend de le faire et du cadeau qu on leur fait. Pourtant consommer la peau des pois chiches est déconseillé pour les intestins fragiles.
Oui mais et si on veut quand même faire griller les pignons de pin dans de l’huile? Ou du beurre? Bon, t’en sauras rien, j’vais faire comme je veux tiens
Humm je ne connaissais pas spécialement c’est une belle découverte .