Mis à jour le 5 juin 2017 par Mme DansMaCuizine
Alors le week-end s’achève, j’ai pas franchement beaucoup cuisiné et c’était très bien comme ça. Même s’il y a trois bananes plutôt noires qui me supplient de les transformer en banana bread avant qu’il ne soit trop tard !
Vendredi soir, c’était l’anniversaire de Jean-Rémi, mon beau-frère (c’est pas son vrai prénom).. On en a profité pour manger du préfou, des galettes-saucisses et un far aux pruneaux parfaitement réalisé par ma soeurette. On a joué au palet (pas moi), contemplé un beau petit bébé (moi), on a dit « C’est dingue comme ils ont grandi » en parlant des enfants des uns et des autres et aussi parlé de bouquins nuls (moi).
Samedi midi, on a pris la route direction quelque part près de Lisieux, un coin plein de briques, de tuiles et de colombages mais aussi, de pommiers et de haras. Un cadre parfait pour accueillir un beau mariage. Même un mariage parfait, si vous trouvez comme moi que les spectacles de danse contribuent à rendre la vie parfaite. Si vous croisez le nom des Urban Shamans, je ne peux que vous encourager à foncer les voir. Les regarder danser, c’est comme se brancher direct sur une source d’énergie joyeuse et très puissante. L’ouverture de bal qui a suivi était tout aussi parfaite, une sorte de battle gitan entre le marié et la mariée (sans rien de commun avec un certain clash des Lopez, bien sûr). Je n’ai pas pleuré parce que je ne voulais pas me faire remarquer mais j’aurais pu.
On a mangé plein de champagne (mon plat préféré), il y avait une tente incroyable pour le photobooth et on a revu et fait connaissance avec des tas de gens chouettes. L’apéro s’est fait autour d’un million de choses à grignoter et on a ensuite profité du cochon grillé, des tomates à la provençale et d’un gratin dauphinois vraiment chouette.
Je passe les détails relatifs à la nuit qui a suivi mais je vous déconseille, si vous passez dans le coin, de vous entasser à quatre dans une chambre de l’hôtel Mercure de Lisieux. Disons que la canapé prévu pour les gars, c’était un peu le minimum syndical (un drap et pas d’oreillers). La température dans les chambres est également beaucoup trop élevée et, à quatre, on a cru y rester.
Ce matin, on était donc dans une forme olympique… Alors on a repris la route, trouvé la pire boulangerie de Lisieux (sans rire, franchement, vous aimez la brioche à la fois sèche et super grasse vous ?) et pris le chemin d’Houlgate parce que c’est bien joli toussa toussa. Nos enfants, que nous ne droguons pourtant pas, sont des roupilleurs de bagnole de compétition et ils nous ont bien laisssé tranquille pour raconter absolument n’importe quoi à cause de la fatigue (surtout mon partenaire de vie en vrai).
De nombreux kilomètres après Houlgate, nous avons décidé d’une nouvelle pause dans un village étape, que je ne citerai pas car je m’apprête à en dire du mal. Déjà le village en lui-même est plutôt moche mais on a surtout réussi à trouver une pizzeria absolument lamentable. J’y ai dégusté la pire piquette de ma vie (JE N AI PAS FINI MON VERRE) et quand l’assiette du menu enfant de Rigolus est arrivée, on était mort de rire : c’était l’assiette la plus triste de toute la terre. 14 frites et une petite semelle de chaussure occupaient l’espace avec beaucoup de peine…
Quant à nos pizzas, celle du grand garçon était principalement à base de pommes de terre et d’huile. Le voir la déguster entièrement (c’est un ado) a été un supplice. Celle de mon partenaire de vie, un peu le même délire, une garniture atrocement généreuse. Et la mienne était complètement détrempée…
De retour à la maison, j’étais plutôt contente de retrouver les légumes du jardin déposés la veille par ma mère et je pensais sérieusement à rédiger une lettre ouverte au comité de sélection des villages étapes… A mon avis, ces gens comptent débarrasser les autoroutes normandes de toute trace de touriste ou de Bretons en goguette. Et ils pourraient bien y arriver.
« Madame Dansmacuizine ?
— oui ?
— c’est quoi ce délire à la fin ? On est dimanche, mais y’a pas de dimanche en images mais y’a pas non plus de recettes, juste du blabla !
— oui, c’est la concrétisation d’une sorte de pulsion…
— ben nous on est pas trop pour…
— allez c’est les vacances, cool mec !
— mouais. C’est ça ou rien ?
— non, non j’ai plein de recettes et aussi très envie de cuisiner, comme d’habitude.
— on attend de voir ça… »
oh ben ça, ça avait l’air d’un beau petit menu de mariage à sa mamie, hein (je parle pas des pizzas merdiques) c’est bien sinon, les villages étapes, ça va te donner envie de bouffer des trucs cool et de nous filer les recettes. Ou de te bourrer la gueule avec plein d’autres trucs qui soient pas des piquettes, va savoir. bon, j’y vais, j’ai un pique nique de la mort qui tue à préparer demain tot (je vais à la mer, je t’avais dit que je foutais rien au boulot en ce moment? c’est de pire en pire, demain je sèche carrément. Ouais, le kibou ne craint pas son patron!!)
mouhahaha, j’ai bien ri en lisant ton billet^^ (comme je comprends ta déception/rage face à ces pizzas moisies, c’est le genre de truc qui m’agace au plus haut point!)
Pfff, c’était dingue ! Même avec de la bonne volonté et de la bonne humeur… (Et, bien sûr, je suis folle de joie de t’avoir fait rire, c’est comme une raison d’exister de ce blog ^^)