Mis à jour le 19 mars 2019 par Mme DansMaCuizine
Le week-end dernier, j’ai passé deux jours excellents malgré la pluie ( c’est parce qu’il parait que sur l’eau tout est plus fort et marrez-vous mais je trouve que c’est vrai. Si vous réfléchissez, vous arriverez d’ailleurs à la même conclusion).
J’étais invitée avec ma petite mifa au cercle nautique du Pouliguen et c’était vraiment, vraiment bien. Je vous raconte ça, croisez les doigts pour que ce soit sympa à lire, ce qui sera le cas si j’arrive à vous retranscrire correctement ces deux belles journées !
Le Pouliguen sur l’eau et encore sur l’eau
Comme il faut bien que certaines choses se méritent, toute la famille s’était levée à 7h du mat’ ce premier samedi de vacances (enfin seulement pour certains d’entre nous, suivez mon regard vers le bas. Quoique pour le fils ainé, hum hum, je ne le regarde plus vraiment en devant baisser les yeux). Vous voyez, se lever tôt pour partir en week-end, ça ne me fait pas peur et même, l’idée me plait. Sauf que 7h, c’est nul, c’est presque pas assez tôt, ça ressemble bien trop… À un jour de semaine
Mais passons, rentrons donc dans la voiture (nous voyageons sur Picasso Airlines) et prenons la route. Cette partie du week-end se révèle plutôt banale, mis à part le moment où Rigolus a cru qu’il avait envie de vomir mais finalement non. Il pleuvait, on roulait vers le Pouliguen, il pleuvait, on roulait vers le Pouliguen…
Arrivés sur place, on nous donne les clés d’une chambre au sein de l’école de voile avec quatre lits et une vue sur la mer (une soixante d’euros quand on n’est pas adhérent, avec une salle de douche + toilettes dans la chambre). Il pleut toujours mais j’avais personnellement prédit que rien ne viendrait gâcher notre séjour. Nous discutons un peu avec les quelques personnes présentes sur place et décidons que le week-end commencera par une virée en catamaran pour Fend-la-bise et moi-même (Fend-la-bise, c’est mon fils ainé qui court vite. Il fait d’autres choses plus remarquables mais vous pourriez penser que je crâne en l’appelant par exemple « Le poète »‘).
Ce qui est drôle, tout de même, c’est que je n’étais jamais montée sur un cata, contrairement à Fend-la-bise qui fait du Topaz 14 à Dinard l’été. Là, il s’agissait d’un Topaz 16 et après le choix d’une combinaison intégrale plutôt flatteuse, j’ai sauté comme un petit cabri sur notre superbe embarcation orange en compagnie de Grégory. J’étais prête à empanner autant de fois que nécessaire ! Un peu de pluie, un peu de zef, mais bon on craint moins ce qu’on ne connait pas, et tout se passait plutôt tranquillement jusqu’à ce qu’on s’approche de cette fameuse bouée verte. Pour l’expliquer simplement, nous sommes partis de l’école de voile, calée bien à l’abri dans la baie de la Baule. Mais quand on s’éloigne et qu’on commence à sortir de la baie, on s’aperçoit très vite que le Topaz 16, ok, c’est très sympa mais ça manque de… Poignées pour s’accrocher.
En vérité, c’était super kiffant et je me souviens avoir traversé le cata avec une élégance exceptionnelle à chaque empannage, j’ai vu l’admiration dans les yeux de mon fils et senti que le Topaz 16 et moi ne faisions plus qu’un (je résume mais l’idée est là).
De retour, rien de tel qu’une bonne douche fraîche avant d’aller déjeuner au Pouliguen où nous avons choisi de nous arrêter à La Dinette pour le plus grand plaisir des kids, pas mécontents de dévorer un burger et des frites maison croustillantes. On ne s’en est pas plaint non plus d’ailleurs et la béarnaise fraîchement préparée était super bonne (les sauces sont toutes préparées sur place et c’est un boulanger qui livre le pain frais). Allez-y sans hésiter.
L’après-midi, j’ai entamé la lecture de « Mississipi » pendant que Rigolus dessinait et que mon partenaire de vie et Fend-la-bise s’essayaient au kayak de mer, en duo puis en solo.
En fin d’après-midi nous avons pris la direction du cinéma du Pouliguen pour une séance de Dragons 2 en famille, alors qu’il pleuvait dru. C’était super, j’imagine même que nous aurions difficilement pu trouver un film plus adapté à notre famille. Je recommande chaleureusement, c’est beau, marrant, émouvant et plein d’aventures…
Le soir nous avons filé au Croisic pour le dîner et sommes rentrés contents et vannés à l’école de voile pour la nuit. Nous nous sommes à nouveau réveillés sous la pluie et Nicolas nous a proposé de prendre notre temps et d’attendre que la météo s’améliore avant de faire notre « croisière » en voilier programmée initialement pour le matin. On a tout de même laissé Fend-la-bise partir pour un cours avec Didier : ils ont pris le Zodiac pour rejoindre Pornichet, où était amarré le voilier, un J80 tout à fait à mon goût (même si je suis plutôt « une meuf à cata » bien sûr).
Une fois mon livre terminé (c’était super mais il y a sans doute un lien avec le fait que mon smartphone avait choisi ce week-end pour décéder), nous avons donc repris la voiture, sommes de nouveau passés chercher des sandwichs pour toute la famille et pour Didier (notre capitaine ^^) à La Dinette et nous sommes montés à bord du J80 pour une super balade.
Fend-la-bise, à qui son nom convient décidément parfaitement, avait testé la navigation avec le spi lors de sa longue session du matin et il avait beaucoup apprécié (tout en me disant avec l’empathie qui le caractérise qu’en fait, le J80 quand il gîte beaucoup, c’était bien plus impressionnant que le cata). Pour cette fois, nous avons fait sans le spi et profité d’un super moment. En mode plus tranquille.
Je barre tellement bien que c’est un plaisir de naviguer à mes côtés (hein oui, Didier, c’est vrai ?). Et je n’en profite pas comme certains pour envoyer de l’eau à la tronche de mes coéquipiers (je pense à quelqu’un de qui j’ai dit plus tôt qu’il manquait d’empathie). Didier a été top, très pédagogue avec tous ceux qui en avaient besoin (je m’étonne toujours que les professionnels qui font ce type de métier n’en ait pas marre d’entendre des gens parler de fils sur un bateau alors qu’IL N’Y PAS DE FILS SUR UN BATEAU, CE SONT DES BOUTS).
J’ai appris qu’une licence de voile à l’année ne coûtait pas plus cher qu’un autre sport, contrairement à ce qu’on pourrait penser et je me dis que vraiment Dinard, c’est pas si loin… (Argh, vous m’avez démasquée, vous avez compris que ce blog serait désormais un blog de cuisine et de mer ! Mais pas de Cuisine de la mer, hein, on a déjà ça en stock et on ne saurait faire mieux ^^)
Un grand merci à Nicolas, à Grégory et à Didier et aussi à Louison pour cette invitation parfaite ! Pour les non-Bretons, si vous venez par ici, vous ne pouvez décemment pas vous en tenir à la plage, il FAUT aller sur l’eau. J’ai étudié toutes les formules disponibles et franchement, il n’y a que l’embarras du choix et ça commence avec un baptême de cata à 20 euros… Peut-être que vous allez adorer ça !
De mon côté, je songe à la bonne formule pour remettre ça sans trop tarder, histoire de pas faire une crise de manque en attendant (yeux vides, peau qui souffre du manque de sel, moments d’absence, nausées…) !
Pour en savoir plus :
- le site du cercle nautique du Pouliguen
- le hashtag #plusfort sur Twitter et le compte des écoles de voile des Pays de Loire
- sur l’eau tout est plus fort
« Madame Dansmacuizine ?
– oui matelot ?
– on doit vous rappeler que vous n’êtes pas du tout une bretonne de l’armor mais plutôt de l’argoat étant donné vos lieux de naissance et de résidence…
– c’est pas faux mais tu vois, rien n’empêche de faire les deux. Et les Parisiens alors ? Qui viennent naviguer en Bretagne l’été ? Tu leur dis quoi si moi tu m’assignes dans la forêt à la chasse aux champignons ?
– mais laissez les Parisiens tranquilles à la fin, qu’est-ce qu’ils viennent faire là ?
– c’est peut-être une sorte de point Godwin en fait…
– peut-être bien ! »
Je n’ai jamais tenté le cata… après cet article, j’en meurs d’envie!
C’était franchement top,je suis conquise… Bon et puis en Bretagne…
Bonjour , les moussaillons et matelots,
C’est avec grand plaisir, que je regarde et savoure les commentaires, nous avons passer tous une superrrrrrbe sortie en j80…Félicitations, pour mettre un pieds sur un voilier, tous le monde à le pieds marin…kenavo et à bientôt.
LE capitaine Didier