L’Auberge Basque et ses frites maison

Mis à jour le 5 juin 2017 par Mme DansMaCuizine

{« I’m back ! Coucou, c’est moi ! » : imaginez donc ma trombine sortant d’une boîte à diable, la mèche un peu grasse, les valises sous les yeux mais n’oubliez pas l’éclair de folie au fond de mes yeux… Ca fait tout mon charme !}

Bon sinon, si vous passiez ici dans le but de découvrir une recette géniale, une astuce fabuleuse, je ne suis pas au meilleur de mes possibilités pour vous donner ce que vous êtes venus chercher ! Donc, et c’est pas si mal quand on réfléchit bien (mais pas trop sinon ça fait mal à la tête), voilà une adresse rennaise où vous dégusterez des frites maison sans perdre de kilos ! : L’Auberge Basque de la rue Vasselot.

La première fois que j’ai jeté un œil sur cette adresse, je déjeunais en face, (peu convaincue) avec mon partenaire de vie : nous étions alors entrés pour passer le bonjour à notre libraire préféré au monde. J’avais aperçu les doux mots de « frites maison » sur un tableau et l’adresse  s’était gravée dans ma mémoire à jamais. Magique le pouvoir des patates, non ?

Alors voilà, la semaine dernière, l’application de mon cerveau permettant de rappeler les adresses convoitées quand on passe à proximité s’est mise en route alors que nous livrions un client : « Frites maison » « Frites maison » « Frites maison »... (ca manque de discrétion mais ça devrait être bientôt aussi au point que les applications Iphone : je deviendrai alors le maître du monde, c’est dingue comme j’en suis proche!!! Je touche mes rêves du bout des doigts!).

 Nos choix pour le déjeuner :

• Mon partenaire de vie : gambas à la plancha partagées (délicieuses, aillées et muchas grasses, 9€ les 5 pièces), confit de canard et frites maison (avec une tartine grillée au jambon cru), crème brûlée maison (l’adresse annonce que rien n’est sous vide, rien n’est surgelé). Et un verre d’Irouleguy à 4€.
• Moi (moche et méchante ?? Noooon…) : gambas à la plancha partagées (délicieuses, aillées et muchas grasses 9€ les 5 pièces), bavette, frites maison, gâteau basque (déception parce que je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir d’amande dans le gâteau basque mais c’est une affaire de goût). Et un verre d’Irouleguy à 4€.

J’ai aimé :

Je n’ai pas aimé mais adoré les frites maison et me voilà désormais sur une voie ascétique : je ne veux plus de frites surgelées industrielles, plus du tout. Jamais. C’est bien trop éloigné de mon idéal de frites maison…

Je n’ai pas aimé :

Rien à signaler à part un petit manque d’hémoglobine dans ma viande réclamée saignante : certaines tables sont vraiment petites mais j’ai trouvé ça suffisamment confortable (un peu chaud, certes, pour potasser des magazines), les plats sont gras mais ça leur va bien. La rue Vasselot est un coin agréable… Hé les vieux, vous vous rappelez quand il y avait Kiloshop au fond de l’impasse ? Cet endroit me manque toujours, en tant que blogueuse culinaire hyper au fait des actualités en matière de mode et de superficialité (Les deux n’ayant évidemment aucun lien).

Je n’ai pas testé :

Les tapas… Donc si vous avez un avis sur la question, je le veux bien ! Et je ne peux pas garantir l’authenticité de l’appellation « Auberge basque » puisque je m’y connais à peu près autant en pays basque qu’en chant mélodieux… (Même si j’ai révisé mon Ossau-iraty et mon piment d’Espelette aux Tablées du Rheu hier)

En tous cas, grâce à mes toutes récentes résolutions patatesques (je vous avais dit que j’étais la reine des petites patates, rappelez-vous…), je vous prépare un beautiful article sur les meilleures frites maison de Rennes… Ca va être super ! 

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– si on est au régime on peut quand même aller déjeuner là-bas ?

– oui

– mais pas pour manger ?

– voilà, c’est ça… »