Mis à jour le 24 septembre 2017 par Mme DansMaCuizine
Moi, c’est un peu mon rêve depuis des années d’avoir un « restau clandestin » à la maison. Un rêve né quand on habitait encore dans le centre de Rennes…
Et qu’on recevait déjà n’importe qui à la maison, restaurant clandestin ou pas.
Remember Sylvaine à la tête carrée, dans le sillage de Monsieur Roux un soir de fête de la paresse.
Remember Kévin, propulsé de sa banlieue parisienne vers la Bretagne, adopté vers 5h du mat’ après avoir éclusé quelques uns des bars se trouvant à moins de 100 m de l’appartement.
Remember Shirley et Dino, gentil couple du petit matin dont je n’ai même pas pu faire la connaissance parce que Jude de Chicago avait passé la soirée avec nous et que… Ben… Bref, j’étais couchée au lieu d’époustoufler Shirley et Dino par ma brillante conversation…
Donc, l’accueil des inconnus : checked
Plus sérieusement, et suite à un article de Courrier International, je suis allée faire un tour sur le web pour en savoir plus sur les restaus clandos, éphémères, privés, déguisés, etc. On en entend pas mal parlé depuis quelques années… Le bilan de mes lectures :
– bon, déjà, je n’ai rien trouvé au niveau législatif si ce n’est qu’en Angleterre, tant que vous ne vendez pas d’alcool, tout est possible. C’est sans doute plus compliqué en France, mais je manque d’infos à ce sujet.
– sous couvert de fun et de mystère, les formules sont souvent (mais pas toujours) élitistes : localisation, prix, réseau… A partir de là, vous pouvez faire pareil ou justement sortir du lot : un restau éphémère à Broons (vraie localité du 35) peut sans doute assurer que les gens qui se déplacent ne seront pas des bobos en mal d’originalité (quoique) ; pourquoi pas, aussi, imaginer l’évènement avec les lecteurs d’un blog de cuisine. OH OUAIS !
– l’idéal reste de tenir un commerce qui donne sur la rue et dont l’enseigne ne casse pas trois pattes à un canard. A Barcelone, il est question d’un pressing appelé « Dontell » (Don’t tell…) qui affiche sur sa porte un mot qui indique que les employés sont occupés à laver le linge… Ca limite les risques que quelqu’un passe en se disant : « Tiens, un pressing fermé, je vais aller voir s’ils ont un truc à manger » (ou alors, ça rappelle des scénarios de films d’horreur…)
– dans tous les articles que j’ai lus, il est finalement peu question de nourriture, d’aliments, d’ingrédients… Au mieux sont évoqués les quantités : les huit plats du menu dégustation ; ou éventuellement un mini extrait : la soupe de betterave au poivre servie en mise en bouche. Pour ce qui me concerne, je verrais bien un clando pas cher qui fait de la bonne bouffe avec de bons ingrédients, mais des trucs tout simples : des pâtes maison par exemple… (Je fais discrètement ma petite étude de marché)
– quelques uns de ces endroits se réclament des « speakeasies » du temps de la prohibition. Une sorte de fantasme j’imagine…
Je suis à l’affût de témoignages et d’infos – notamment concernant la province – pour compléter cet article. Donc en attendant de se retrouver bientôt discretos dans un endroit qui ne sera dévoilé qu’au dernier moment… N’hésitez pas!
Edit 19/11/12 : Dans des styles un peu différents mais qui peuvent pallier le manque de restaurants clandestins autour de vous, jetez un oeil par là :
- Super marmite
- Yummy Guest
- Beyond Croissant
- Cookening
Sinon, à Rennes : pas de restaurants clandestins, mais quelques bonnes adresses !
» Madame Dansmacuizine?
– oui oui oui?
– on voudrait réserver une table discrètement, chhhhhhhhhhut…
– heu, mais je n’ai pas de restaurant clandestin moi…
– bon ben alors, on voudrait une recette alors…
– c’est un post sans recette aujourd’hui…
– bizarre ce blog tout de même… On se casse alors, viendez ma bande… »
Grains de sel