Se faciliter la vie : la pâte ail gingembre

Mis à jour le 29 mars 2020 par Mme DansMaCuizine

Alors là, dans le genre « aide culinaire » entièrement fait maison, simplissime et indispensable, je crois pouvoir annoncer que la pâte ail-gingembre explose tous les compteurs.

J’en ai fait pour la première fois il y a quelques semaines motivée par le bouquin génial qui m’a fait cuisiner un curry de boulettes végétariennes absolument parfait. Depuis le pot se remplit dès qu’il est vide et je ne peux plus m’en passer. Mon Vitamix sait presque faire ça tout seul.

La pâte ail-gingembre, c’est facile et génial

Quelques idées d’utilisation testées et approuvées en guise de preuve ou de motivation :

– dans les trempettes de l’apéro : pour donner du caractère à n’importe quelle préparation, c’est génial. Avec des pois chiches, dans le guacamole, dans une purée de carottes

– de la même façon, ça transforme une soupe toute con en petite merveille en deux secondes. Je n’ai pas essayé mais je suis à deux doigts de penser que ça rendrait comestible un plat de navet (dans ma tête « con » se retrouve vite associé à « navet » en cuisine). Dans tous les cas, vous pourrez compter sur la pâte ail-gingembre pour réveiller n’importe quelle soupe à base de vieux légumes rabougris retrouvés par hasard sous les Skumenn dans le bac à légumes. Merci l’Inde !

– en base de marinade : qu’est-ce qui est irrésistible dans une marinade ? L’ail. Et quoi d’autre ? Le gingembre. Donc quand ils sont déjà prêts à l’emploi en purée autant dire que c’est ultra facile de lancer les hostilités. Allez, on rajoute un peu d’huile (sauf si la purée en contient déjà beaucoup), peut-être un peu de miel et de sel et de poivre…

– dans un wok ou une poêlée : de la même façon qu’avec la « soupe toute con », on arrive à faire des miracles avec un morceau de viande avariée et quelques fanes de radis.

– et évidemment… la pâte ail-gingembre vous facilite aussi la vie pour faire vos pâtes de curry et vos curry  et vous ne le regretterez pas. Moi ça fait plusieurs années que je me dis que je vais offrir des pâtes de curry maison à tout le monde pour Noël et ça va bien finir par arriver…

Vous vous demandez comment la réaliser ?

Eh bien comme vous la feriez si personne ne vous donnait aucune explication.

Vous mixez de l’ail frais et du gingembre frais, dans les proportions qui correspondent à vos goûts : moitié -moitié, c’est très bien dans tous les cas.

Et voilà ! Ajoutez éventuellement un peu d’huile pour faciliter le mixage et encore un peu à la surface pour protéger de l’oxydation. Si vous n’avez pas de mixer, vous pouvez piler ou râper l’ail et le gingembre mais je pense que ce n’est pas une solution durable… Une fois de temps en temps ok, mais toutes les semaines, vos doigts finiront par implorer votre pitié !

Et on n’oublie pas un truc très important : le gingembre s’épluche à la cuillère ! Si vous n’avez jamais fait l’expérience, vous allez adorer ce moment, foncez…

Un autre truc important : le gingembre, c’est génial quand on a mal au ventre. Il y a la version soft en infusion que j’adore boire à la place du thé  : de l’eau bouillante + du gingembre frais, plus la quantité est importante et l’infusion longue, plus le résultat est poivré). Et aussi la version « vitamixafricaine » pour les vrais : beaucoup de gingembre frais, de l’eau, on mixe, on filtre et on ajoute du sucre selon le goût.  A la maison, c’est notre remède miracle  et c’est près en deux secondes…

Voilà ! En tous cas, je ne peux que vous encourager à réaliser cette pâte en espérant qu’elle devienne votre aide culinaire préféré de 2017 🙂

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ?

— c’est sympa mais est-ce qu’on peut manger cette pâte ail et gingembre toute seule ? Pour éviter d’avoir encore à cuisiner après l’avoir réalisée…

— bif bof je dirais. A moins d’aimer les sensations fortes. Les sensations fortes qui durent longtemps même.

— faut voir. Peut-être sur une tartine comme de la confiture ?

— non mais tu veux vraiment pas faire cuire 3 carottes plutôt ?

— la flemme

— ok, ben fais toi une tartine, tu viendras nous raconter… »