Mis à jour le 10 juin 2019 par Mme DansMaCuizine
On parle du dakos ? Mais d’abord : tout se passe bien chez vous ? La météo ? La santé ? Les voyages ? Les enfants ? Les copains ?
Dans ma cuizine :
– la météo ? Ok, depuis le mois de juillet on est bien, je suis un peu en manque de soirées où il fait encore bon à l’heure du crime mais ça va.
– la santé ? RAS
– les voyages ? 3 jours dans le Finistère, ça compte ? Oui, ça compte. Et puis probablement 3 jours en Savoie, où un mariage a pourtant été annulé (je laisse planer le mystère… Suis-je une experte en assurances qui va évaluer les remboursements de la famille? Suis-je un témoin qui avait déjà pris son billet d’avion et les-assurances-annulation-ça-sert-à-rien ? Ai-je des kilos à prendre et vais-je faire une fromagothérapie express pour raisons de santé ?)
– les enfants ? Ca fait deux fois qu’on me demande qui je suis par rapport à eux, sinon tout va bien. Ok, ils ne me ressemblent pas. Mais tout de même ! Ceux deux mignons sont bel et bien sortis de mon corps ! (L’autre jour, ils étaient pliés en deux à l’idée qu’ils avait déjà… fait pipi à l’intérieur de mon ventre. AH AH AH COMME C’EST DRÔLE)
– les copains ? J’ai arrêté, c’était trop fatigant. Prochaine étape, la famille.
Maintenant qu’on a fait les politesses, parlons de la seule chose qui nous intéresse réellement, la cuisine. En rentrant du Finistère, nous avons fait halte chez mon cousin Meriadeg (le plus drôle n’étant pas son joli prénom mais le fait qu’il porte des sabots en bois. Enfin, je pense, parce qu’il en a eu une fois à Noël, je le sais, j’étais là. Mais attention, ici, on l’a déjà dit « pas la famille, pas les fringues« , allez ricaner ailleurs. Ou ricanez en silence).
Kolé, la charmante de mon cousin est végétarienne (et fille de producteurs de foie gras). Et je lui voue désormais une reconnaissance éternelle pour m’avoir fait rencontrer… le dakos ! Le dakos c’est bête comme chou et parfaitement délicieux pour peu que vous utilisiez de bons produits…
Sur la photo que vous voyez plus haut, le pain crétois appelé paximadi a été fait de mes blanches mains parce que j’avais la flemme d’aller aux Halles voir si on en trouvait. C’est un pain qui cuit deux fois, à base de farine d’orge. On obtient un pain sec, façon biscotte. J’ai pris la recette du paximadi sur le blog « En direct d’Athènes » et tout s’est bien passé.
Les dakos, c’est simple comme bonjour
Comment on fait ?
- on râpe une tomate sur le paximadi
- on y émiette de la feta
- on ajoute de l’oignon blanc émincé
- puis un filet d’huile d’olive
- et de l’origan séché
Je lis qu’on peut aussi couper la tomate en dés mais je dis non à cette variante. La tomate bien mûre râpée est si parfaite, ça se fait en deux secondes et il ne reste que la peau dans la main…
On peut ajouter des olives aussi. Des oignons plutôt rouges. Des variantes de fromage. Et ça s’appelle koukouvayia quand le pain est rond parait-il. Ah et on peut aussi fouetter l’huile d’olive avec une gousse d’ail écrasée et un peu de balsamique. Pas mal.
Si on n’a pas de paximadi, on utilisera un pain sec ou toasté : je dirais que l’impératif est qu’il ait un goût assez prononcé, un pain au levain ou au seigle ou les deux. On le tranchera épais et la tomate sera râpée (avec une râpe toute bête à gros trous, c’est parfait, n’allez pas vous scier les doigts sur une mandoline).
Bon voilà. En gros, on en mange tous les deux jours depuis la soirée chez mon cousin (d’ailleurs, j’y repense, on a été terriblement raisonnable ce soir-là. La faute des enfants sans doute. Parce qu’il faut nous voir parfois tous réunis, en train de beugler chanter gaiement des chants de marin).
A ce propos, je tairai le nom du cousin qu’on a déjà vu chanter avec un arrosoir en guise de micro. Une fourchette aussi. Un téléphone portable. Une marionnette…)
« Madame Dansmacuizine ?
– oui ?
– on pense qu’il y a un déséquilibre sur votre blog
– c’est la photo, hein, c’est ça ???? J’en étais sûre !
– non, non la photo ça va (enfin, en tous cas, c’est pas le sujet)… C’est plutôt la disproportion entre le texte consacré à nous donner une recette et le texte consacré à raconter… le reste
– aaaah ok ! Alors ça, je te le dis tout de suite, j’essaie d’améliorer les choses mais jusqu’ici ça ne fonctionne pas bien
– ça ne fonctionne pas du tout même…
– pas du tout
– ça empire ?
– un peu… »
Revenez quand vous voulez ! Des invités qui se contentent d’un bout de pain sec imbibé de tomate trop avancée et qui en plus vous font l’honneur d’une citation dans un media de premier rang, j’en redemande !
En tout cas, chapeau bas pour la réalisation du paximadi, loin d’être si courageuse je me contente de me les faire rapporter directement de la source.
A propos de potin-cousins, sache que Mériadeg ne quitte que rarement ses souliers de bois, il avait pris soin de les ôter lors de votre venue, conscient de vos origines citadines…
bah, moi j’aime bien quand il y a « du reste »….ya pas que la cuisine dans la vie….les ptites nouvelles c’est sympa aussi….
Ca a l’air délicieux, je me laisserais bien tenter 🙂
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