Mis à jour le 1 juin 2017 par Mme DansMaCuizine
Ah, les pâtes au thon, les pâtes au thon, les pâtes au thon… Avec les copains, on en mangé quelques tonnes pendant les années de disette universitaire.
J’exagère pour la disette, en fait, on a avait d’adorables parents et le dimanche soir, on ramenait souvent de bonnes choses qu’on cuisinait -ou pas- simplement et dont on se régalait ensuite. Je me souviens d’une unique sole meunière et de patates sautées mémorables en rentrant du cinéma pour « Jeanne et le garçon formidable », je me souviens des boîtes magiques de la maman de mon colocataire qui est devenu mon partenaire de vie depuis, je me souviens du pain au levain maison, je me souviens des sandwichs au radis, des tartes aux poireaux, des tomates passées au four avec du pesto et de la mozza… Et donc, des pâtes au thon ! Il y avait aussi la version luxe, au saumon fumé, mais celles au ton ont finalement gardé ma préférence.
Quelques petites années plus tard, voilà comment je les prépare :
Les ingrédients pour 6 personnes
- des pâtes (100g par personne)
- 3 carottes épluchées et coupées en dés
- 2 boîtes de thon de taille moyenne
- un pot de crème fraîche de 50 cl
- un morceau de gorgonzola de 50g
- 1 oignon
- 1 gousse d’ail
- du sel, du poivre
On fait cuire les carottes quelques minutes à l’eau bouillante.
On fait cuire les pâtes.
On fait revenir l’oignon et la gousse d’ail émincés à la poêle dans un peu d’huile d’olive.
On ajoute le thon, la crème et le gorgonzola, on laisse le gorgonzola fondre doucement.
On ajoute les carottes et on assaisonne.
On sert avec les pâtes.
Et voilà ! Ca y’est ! On peut éventuellement faire cuire les carottes à l’avance pour avoir au final un plat très rapide à préparer. Je ne doute pas que vous ayez déjà votre propre recette de Patoton, m’enfin, celle-là est vraiment chouette, ça vous en fera une de plus !
Et vous, vous mangiez quoi pendant vos études ? Vous avez des alcools des plats qui vous rappellent ces années-là ? (Bon, c’est un peu une question pour les vieux de plus 25 ans on dirait… )
« Madame Dansmacuizine ?
– oui ?
– il est sorti en quelle année « Jeanne et le garçon formidable ? »
– je ne sais plus… Pourquoi ?
– ben pour essayer de calculer votre âge !
– hin hin hin, très marrant… Tu n’as rien de mieux à faire, bravo…
– en fait on n’est pas sûr que ce soit un vrai film, on n’en a jamais entendu parler… On doit être trop jeune…
– ca doit être ça… »
Chouette une version améliorée des pâtes au thon 😉
Bin, le pire du pire que j’ai mangé depuis que je suis étudiante : des biscottes avec du beurre et des sardines en boîtes (pendant 1 an qu’est-ce que j’ai pu en manger mais là ça va mieux ^^)
Marie, c’est EXACTEMENT ce genre de choses que je voulais lire, ça peut être peu appétissant pour les autres mais ça a quand même un petit côté « comfort food »… Les soirs d’hiver, j’ai eu un gratin spécial aussi : farfalles/pesto/thon/fromage à raclette, je n’en mange plus jamais mais j’en garde quand même un bon souvenir (pas très light, c’est certain, mais je ne mangeais pas grand chose dans la journée finalement…)
une belle recette simple et rapide qui depanne bien quand le frigo est presque vide ! lol ps: sympa les parents pour les petits plats 😉
alors moi quand j’étais étudiante, on se faisait 1 repas par semaine à 5 filles, chacune sont tour recevait et tester une nouvelle recette. Il y a eu des trucs très réussis que je refais encore maintenant et des trucs infects.
mon partenaire de vie à moi tournait pas mal aux knacki, pâtes, lardons. Au point qu’une fois les études finies, il ne pouvait plus en manger 😉
les vieux de plus de 50 ans ont le droit de répondre?…j’avoue que le rab de frites du restau U me laisse un souvenir ému……sinon, le pâté fait par mon papa dégusté avec une bonne bière et des copines dans la chambre chez les soeurs en est un très bon aussi!
J’ai retenu que ton colocataire est devenu ton partenaire de vie…vraiment trop mignon! Et en passant, moi aussi j’aime bien les pâtes au thon, mais encore plus au saumon.
J’ai un ami qui nous en a cuisinées aussi en début d’études. Sa recette était différente, elle contenait plusieurs litres de crème fraîche. Cela leur donnait un aspect et un goût assez unique, et rendait nos après-midis difficiles.
C’était le bon vieux temps pour moi. J’aimerais bien en remanger en souvenir de cette époque.
Ton commentaire me fait penser à certaines lectures japonaises, type Murakami ou Kuma Kuma ou Le gourmet solitaire, j’adore. Je souhaite que quelqu’un te fasse ça à manger tout de suite ! Merci d’avoir pris le temps de laisser ce petit mot, je pense, il est très apprécié.